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Des caractéristiques de la goutte associées à la dépression mais pas à l’anxiété en soins primaires : conclusions initiales d’une étude de cohorte prospective

Mallen; Prior; Roddy; Muller

Des caractéristiques de la goutte associées à la dépression mais pas à l’anxiété en soins primaires : conclusions initiales d’une étude de cohorte prospective Thumbnail


Authors



Abstract

Objectifs
Déterminer la prévalence de l’anxiété et de la dépression dans le contexte de la goutte, examiner les liens entre certaines caractéristiques de la goutte et ces comorbidités et identifier le rôle de l’allopurinol dans ces relations.

Méthodes
Dans le cadre d’une étude de cohorte prospective, un questionnaire initial a été envoyé à 1805 participants goutteux âgés de 18 ans et plus et patients de cabinets de soins primaires britanniques. Ont été retenus les patients dont le dossier médical faisant mention d’un diagnostic de goutte ou de prescriptions d’allopurinol ou de colchicine deux ans avant le début de l’étude. La prévalence de l’anxiété a été définie au moyen du questionnaire sur le trouble d’anxiété généralisée (TAG) et celle de la dépression, par l’auto-questionnaire Patient Health Questionnaire (PHQ). Une analyse par régression logistique a été réalisée pour explorer les éventuelles associations entre les caractéristiques de la goutte (fréquence des crises sur 12 mois, goutte oligo/polyarticulaire et durée de la maladie) et l’anxiété ou la dépression. Les associations brutes et après ajustement ont été exprimées en odds ratio (OR) et intervalle de confiance (IC) 95 %. Les caractéristiques de la goutte ajustées ont été stratifiées en fonction de la prise d’allopurinol.

Résultats
Au total, 1184 participants (65,6 %) ont répondu au questionnaire initial. La prévalence de l’anxiété et de la dépression était respectivement de 10,0 % et de 12,6 %. Aucune association n’a été observée entre les caractéristiques de la goutte et l’anxiété. Toutefois, la fréquence des crises et la dépression ont été associées chez les patients goutteux sous allopurinol (OR 2,87 [IC 95 % 1,2 à 6,6]) et un lien a également été relevé entre la goutte oligo/polyarticulaire et la dépression (2,01 [1,3][1,2 à 3,3]), aussi bien chez les patients sous allopurinol (2,09 [1,1 à 4,0]) que chez ceux n’en prenant pas (2,64 [1,8][1,0 à 6,8]).

Conclusion
Les patients souffrant de crises de goutte fréquentes ou touchant plusieurs articulations sont susceptibles de présenter des symptômes dépressifs même lorsqu’ils prennent de l’allopurinol. La dépression peut influencer l’observance du traitement et la participation aux examens de routine, ce qui se répercute négativement sur les résultats de la prise en charge de la goutte.

Journal Article Type Article
Acceptance Date Oct 19, 2015
Publication Date May 15, 2017
Publicly Available Date Mar 28, 2024
Journal Revue du Rhumatisme
Print ISSN 1169-8330
Publisher Elsevier
Peer Reviewed Peer Reviewed
Volume 84
Issue 5
Pages 423-429
DOI https://doi.org/10.1016/j.rhum.2017.05.004
Keywords allopurinol; anxiété; comorbidité; dépression; goutte; soins primaires
Publisher URL https://doi.org/10.1016/j.rhum.2017.05.004

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